Que disent les assurances au sujet de la fréquence des ramonages ?
- Le Petit Fumiste
- 26 sept. 2024
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : il y a 5 jours

Ramonage et assurance : ce qu’il faut savoir pour éviter les mauvaises surprises
Vous avez une cheminée ou un poêle chez vous ? Alors, le ramonage, c’est pas juste une corvée de plus à faire chaque année. C’est une vraie question de sécurité… et d’assurance. Ce que beaucoup de gens ignorent, c’est que si vous ne faites pas le ramonage comme il faut, votre assurance peut refuser de vous couvrir en cas de pépin.
On vous explique tout ça, sans jargon, promis.
Pourquoi c’est important de ramoner ?
Bon, le principe est simple : quand on chauffe au bois ou aux granulés, ça salit les conduits. La suie s’accumule, le conduit s’encrasse, et au bout d’un moment, ça devient dangereux.
Incendie : Un conduit bouché ou trop encrassé peut s’enflammer. Et là, c’est pas juste un peu de fumée.
Santé : Si le tirage se fait mal, ça peut rejeter du monoxyde de carbone chez vous. Invisible, inodore, mais super dangereux.
Rendement : Un conduit propre, ça chauffe mieux. Et vous consommez moins de bois.
Bref, c’est pas juste une formalité. C’est du bon sens.
Et l’assurance dans tout ça ?
Alors là, faut faire gaffe. Les assurances, elles ont leurs règles, et elles rigolent pas avec ça.
En gros :
Minimum une fois par an, c’est ce qu’on retrouve dans la plupart des contrats. Si vous utilisez un poêle à bois tous les jours, certaines compagnies peuvent même demander deux ramonages par an.
Et surtout, le certificat. Après chaque passage, le ramoneur doit vous remettre un papier qui prouve qu’il a bien fait le boulot. Sans ça, c’est comme si le ramonage n’avait jamais eu lieu.
Et si on zappe un ramonage ?
Là, ça pique :
En cas d’incendie, si vous n’avez pas respecté la fréquence exigée ou si vous n’avez pas de certificat… l’assurance peut tout bonnement refuser de vous indemniser.
Certaines vont aussi augmenter vos cotisations si elles voient que l’entretien est négligé.
Donc oui, c’est tentant de repousser, mais c’est un pari risqué.
Comment être sûr de choisir le bon ramoneur ?
Parce que oui, tout le monde ne s’improvise pas ramoneur du jour au lendemain. Voici quelques réflexes à avoir :
Vérifiez les certifications (c’est pas un service au noir à 30 € qui va vous sauver en cas de sinistre).
Regardez les avis, demandez autour de vous, le bouche-à-oreille marche bien dans ce domaine.
Un vrai pro vous fait un devis clair, intervient proprement et vous remet un certificat sans que vous ayez besoin de courir après.
En résumé (sans blabla inutile)
✔️ Faites ramoner au moins une fois par an, plus si usage intensif.
✔️ Demandez un certificat, gardez-le précieusement.
✔️ En cas d’incendie, c’est votre preuve que tout était en règle.
✔️ Et ne misez pas sur la chance : un conduit propre, c’est moins de risques, moins de dépenses, et plus de chaleur.
👉 Le conseil du pro : planifiez votre ramonage hors saison, au printemps ou en été. Vous éviterez les files d’attente et ce sera souvent moins cher.
Besoin d’un coup de main ? Faites appel à un ramoneur sérieux dans votre région. Chez Le Petit Fumiste, on connaît bien le sujet – c’est notre métier. 😉